LITTERATURE FRANCOPHONE

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© Edition Sabine Wespieser

Editions Sabine Wespieser, août 2007
217 pages

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À ECOUTER :

Une Interview de Marianne Rubinstein réalisée par les journalistes de l'émission radiophonique INTERLIGNE diffusée par Radio Campus Paris.

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Le journal de Yaël Koppman

de Marianne Rubinstein

L'image manque

Yaël Koppman, une "Bridget Jones" à la française – c'est-à-dire une trentenaire célibataire quelque peu désoeuvrée, mais en plus "intello" – a commencé à tenir un journal à partir du moment où elle a décidé d'écrire un roman. Sa cousine et éditrice, Clara, lui a alors conseillé de faire de la chick lit ou "littérature de nanas". Mais ce professeur d'économie à l'université, choisit plutôt d'écrire sur Angelica Garnett qui se trouve être à la fois la filleule de son économiste préféré, Keynes Garnett, et la nièce de son écrivain préféré, Virginia Woolf.

Dans son journal, Yaël Koppman consigne ses découvertes sur l'enfance d'Angelica Garnett, qui évolua au sein d'une "famille" bien particulière : celle de la communauté de Bloomsbury formée par des artistes et intellectuels fantasques et très libérés des années 1920, tels que Virginia Woolf, Vanessa Belle, Duncan Grant, Maynard, David Garnett... Et, en miroir de la vie compliquée d'Angelica Garnett, elle y raconte la sienne : ses déboires sentimentaux, ses questionnements sur le sens de sa vie, ses problèmes relationnels avec sa mère...

Si j'ai beaucoup apprécié découvrir la vie de Yaël Koppman – cette jeune femme pleine de vitalité – par le biais de son journal intime, il faut avouer que j'ai pris moins de plaisir à lire l'histoire quelque peu touffue d'Angelica Garnett et de Bloomsbury. Mais cela ne m'empêche pas de vouloir maintenant me plonger dans les oeuvres d'une des femmes les plus connues du Groupe de Bloomsbury : Virginia Woolf !

Marie.
mardi 29 avril 2008.
In Lecture & Cie

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