Copyright © Photographie Luis Gonzalez Palma : Pensamiento de deseo - Éditions de L'Olivier, 2009

Éditions de l'Oliver, Collection Littérature française, 20 août 2009

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Ce roman a été lu dans le cadre de mon challenge du 1% Littéraire ! (1/7)

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Éd. de l'Olivier, janvier 2008
[A paraître en poche le 26 août 2009, éd. J'ai lu]

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Ce que je sais
de Vera Candida

de Véronique Ovaldé

Ce que je sais de Vera Candida  est un récit exotique enchanteur – et désenchanté – qui nous transporte dans une île imaginaire au nom mélodieux de Vatapuna, en Amérique latine peut-être, à la rencontre de trois générations de femmes, véritables amazones – dans une interview, l’auteur déclare d’ailleurs qu’à l’origine son roman s’intitulait Vies amazones – éprises de liberté mais rattrapées par la fatalité de leur lignée : celle de mettre au monde une fille et devoir l’élever seule tout en dissimulant l’identité du père...

Pourtant tout avait (presque) commencé comme dans un conte de fées pour Rose Bustamente, la grand-mère maternelle de Vera Candida. Cette ancienne prostituée devenue pêcheuse de poissons volants habitait tranquillement une petite cabane sur la plage lorsqu'elle rencontra Jeronimo qui l'enleva dans son château en haut d'une colline... enfin, plutôt une villa... et une villa décrépite ! Car cet homme n'était pas un prince charmant mais plutôt un flambeur doublé d'un goujat – et bien plus encore – qui ne s'occupa point de sa belle lorsque celle-ci mit au monde sa fille, Violette. De retour dans sa petite cabane, Rose Bustamente la magnifique éleva donc seule Violette, laquelle eu une vie aussi courte que dissipée et lui laissa une petite-fille à chérir, Véra Candida...
Pour essayer de briser ce destin familial chaotique, la jeune Véra Candida va, elle, décider de quitter – à quinze ans seulement, et enceinte aussi ! – l’île de Vatapuna, un endroit apparemment paradisiaque mais où il ne fait pas bon vivre pour ces femmes. Mais dans la ville de Lahomeria, arrivera-t-elle à conjurer le mauvais sort ?

Emportés par la plume tout à fait charmeuse et chaleureuse – pleine de fantaisie (et de majuscules aussi) ! – de Véronique Ovaldé et le rythme entraînant du récit – les chapitres se succèdent à toute allure ! –, nous suivons complètement captivés l'histoire de ces femmes combatives qui évoluent dans un monde assez cruel et plutôt violent malgré les apparences, dans lequel les hommes n'ont vraiment pas la cote – sauf le personnage d'Itxaga, douce figure de l'amoureux, qui, infailliblement, nous attendrit ! –, et où il est difficile pour elles de se préserver. En somme, une petite merveille de roman qui n'est pas un conte de fées sous les tropiques que je vous recommande chaudement !

Marie.
Vendredi 21 août 2009.
In Lecture & Cie