« Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ? » Extrait de la présentation en quatrième de couverture.
Les Morsures de l’ombre est un roman noir, très noir : un conseil, âmes trop sensibles, s'abstenir de le lire ! Dès les premières lignes, Karine Giebel nous plonge dans un huis clos étouffant, angoissant, terrifiant : son héros, le commissaire de police Benoît Roland, est séquestré et torturé par une femme... mais pourquoi ? L'auteur réussit à piquer notre curiosité et, avec brio, nous tenir en haleine, la preuve : même si la lecture de ce roman a été éprouvante – Karine Giebel ne ménage pas son lecteur, comme son héros – je n'ai pu le fermer avant d'en connaître la fin. Et quelle fin estomaquante !
Les Morsures de l’ombre est le premier roman que je lisais de Karine Giebel, auteur français qui n'a pas froid aux yeux, mais ce ne sera sûrement pas le dernier !
L'avis de Laure : « Un huis clos aussi sombre que traumatisant »