LITTERATURE POLICIERE

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© Editions Pocket

Editions Pocket, 2004.
248 pages

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Les enquêtes
du commissaire Montalbano :

avec les dates des premières parutions
en France :

- La forme de l'eau (1998)
- Chien de faïence (1999)
- Le voleur de goûter (2000)
- La voix du violon (2001)
- Un mois avec Montalbano (1999)
- La démission de Montalbano (2001)
- L'excursion à Tindari (2002)
- L'odeur de la nuit (2003)
- La peur de Montalbano (2004)
- Le tour de la bouée (2005)
- La première enquête de Montalbano (2006)
- La patience de l'araignée (2007)

- La lune de papier (2008)

Le voleur de goûter

d'Andrea Camilleri
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani avec l'aide de Maruzza Loria

Un polar italien savoureux !

Thèmes : Policier - Sicile

Présentation de l'éditeur : "Un retraité poignardé dans un ascenseur, un pêcheur tunisien mitraillé au large de Vigata, une flamboyante prostituée, un colonel nain, une vieille institutrice en chaise roulante... et un enfant abandonné. C'est en ronchonnant, comme à son habitude, que le commissaire Montalbano va tenter de trouver le lien qui relie tous ces personnages, d'autant que, pour la première fois, il doit se frotter aux Services secrets, incarnation d'une Italie occulte et malfaisante. Mais pour sauver un enfant de la meurtrière raison d'Etat, notre commissaire est prêt à faire des choix. Même les plus difficiles..."

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Quelques raisons de lire ce roman :

1. Tout simplement pour le personnage du commissaire Salvo Montalbano : un personnage haut en couleurs, très attachant, sorte de Maigret sicilien, qui adore la bonne gastronomie.
Nous aimons chez lui : ses sautes d'humeur et notamment ses colères à l'encontre de ses adjoints peu dégourdis (surtout à l'encontre du brigadier Catarella, d'une totale incompétence même si parfois il a des éclairs de génie), sa gourmandise : Montalbano est un bon vivant qui aime profiter de la vie et notamment de la bonne cuisine sicilienne. Il oublie tout devant un bon plat... même l'arrivée à Vigata de sa fiancée gênoise, Livia !

2. Pour l'atmosphère estivale qui imprègne ce roman, ceci étant dû principalement au cadre : la Sicile ! Et plus précisément à la petite ville de Vigata (qui, soit dit en passant, est une pure invention de l'auteur) : quel cadre magnifique ! Un coup de coeur pour la maison du commissaire qui donne sur la mer. D'ailleurs, il n'est pas question pour notre héros de quitter cet endroit idyllique même pour aller rejoindre sa fiancée à Gênes.
Mais tout n'est pas rose dans cette île aux apparences paradisiaques : Andrea Camilleri porte un regard politique sur la Sicile en dénonçant à travers l'enquête de Montalbano, la corruption, la mafia.

3. Pour la langue mêlant italien, dialecte sicilien et "italien sicilianisé" créée par Andrea Camilleri (une "re-création personnelle du parler de la province d'Agrigente") rendue avec justesse par le traducteur Serge Quadruppani.
A noter que la traduction peut au départ surprendre mais donne un caractère très pittoresque au dialogue.

Vous l'aurez compris, nous avons adoré l'atmosphère sicilienne qu'Andrea Camilleri a su créer dans ce roman : un véritable voyage. Mais c'est aussi le personnage de Montalbano qui nous a beaucoup plu : si cet homme est un peu bourru au premier abord, nous avons découvert au fil de l'histoire et grâce à un petit garçon voleur de goûter qu'il était aussi un homme sensible.
Et après avoir fini ce roman, nous n'avons qu'une envie : celle de nous plonger dans la série complète pour retrouver notre commissaire... et tous les personnages qui l'entourent.

Marie et Harno.
09 février 2007.
In Lecture & Cie

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