Yvan Pommaux et Nicole Pommaux © École des loisirs
Éditions École des loisirs, Collection Neuf
Nombre de pages : 80 pages
Date
de parution : mars 2008
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Ce livre est la version "roman poche" de l'album documentaire :
Avant la télé
Prix "Alphonse Daudet - Goncourt Jeunesse" 2003
Éd. École des loisirs, Coll. Archimède, octobre 2002
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ACTU :
Sortie le 10 avril 2008 de l'album documentaire de Pascale Bouchié (texte) et Yvan Pommaux (Illustrations) :
Véro en mai
Album documentaire (à partir de 8 ans)
Éditions École des loisirs, avril 2008
Véro, 9 ans, en mai 1968, nous raconte sa vie quotidienne... mais aussi les événements de ce mois de mai... le grand frère étudiant et la famille se retrouvant plongés au coeur de mai 68.
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À découvrir d'autres livres de Yvan Pommaux qui sont dans ma bibliothèque et que je vais vous présenter :
Marion Duval
tome 2 : Rapt à l'opéra
Bande dessinée
Éd.
Bayard Jeunesse, Collection Astrapi BD, 2002
Marion Duval est une fille de 10 ans qui adore la cantatrice Elisa Bauchant qui chante "Ulysse et Pénélope" à l'Opéra de Paris. Pour lui faire plaisir, son père qui est journaliste, l'emmène voir le spectacle avec lui dans les coulisses car il doit prendre des photos. Mais pendant le spectacle, la cantatrice est kidnappée par un homme. Marion Duval et son père décident de les suivre. Est-ce qu'ils arriveront à retrouver la chanteuse ?
L'île du Monstril
Album illustré
Éditions École des loisirs, 2003
C'est l'histoire de deux ragondins Poil-roux et Poil-gris qui disent que les enfants d'aujourd'hui sont que des "empôtés" et des "bons à rien" ! C'est alors que deux enfants Léon et Elvire arrivent. Ils montent dans une barque qui les emmène tout droit sur l'île du Monstril, un horrible monstre. Poil-roux et Poil-gris les suivent... Est-ce que Léon et Elvire vont s'en sortir ?
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a
Avant la télé
Auteur : Yvan Pommaux
Couleurs : Nicole Pommaux
Genre
: Roman documentaire
Thèmes : France - Histoire - 20e siècle - Années 1950
Mémoire - Souvenir - Vie quotidienne - Ville
Âge
: de 9 à 12 ans
Avant la télé d'Yvan Pommaux raconte l'histoire de Alain Moret qui avait 8 ans en 1953 (exactement comme ma mamie !) et qui nous explique comment se passait sa vie.
Déjà, il n'y avait pas de télé, pas d'ordinateur, pas de supermarché, pas de frigo, pas de téléphone, très peu de voitures. Mais ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas tout ça qu'il s'ennuyait.
Dans sa ville, à Vichy, il y avait beaucoup de cinémas et Alain va voir très souvent des films comme Fanfan-la-tulipe, Le train sifflera trois fois et il a éclaté de rire quand il a vu Les vacances de monsieur Hulot !
Alain habite dans une maison où il y a un seul cabinet pour six familles et on s'essuie les fesses avec du papier journal accroché sur un clou !
A l'école, c'était pas pareil du tout. Les garçons allaient dans les écoles de garçons et les filles dans les écoles de filles et le jeudi, il n'y a pas d'école. A la place, on va au patronage, c'est-à-dire que l'on suit des cours de religion.
Dans la classe d'Alain, ils sont 37 élèves (alors que moi on est 26 dans ma classe), le maître n'arrête pas de fumer en classe et tous les élèves portent une blouse grise comme le maître. On écrit avec une plume à encre qu'on trempe dans un pot à encre (comme moi mais ce n'est pas un stylo-plume). Le grand jeu dans la classe, c'est de "canarder" son ennemi avec des boulettes de papier mâché qu'on lance avec un élastique. Dès qu'on se faisait prendre, on avait 100 lignes et on allait au coin !
Si on ne se levait pas quand le directeur rentrait dans la classe, on avait 200 lignes et 2 jours d'exclusion ! C'était terrible !
Dans la cour, les garçons jouent aux billes, aux osselets et à chat perché et les filles à la corde à sauter et à la marelle. C'est un peu pareil que nous sauf les osselets. Pour Noël, le maître a dessiné un beau Père Noël et un beau traîneau avec quatre rennes sur le tableau et c'était magnifique.
Comme il n'y a pas de supermarché, il faut "faire les commissions" tous les jours, magasin par magasin. Alain y va toujours avec 1 000 francs (c'est les "anciens francs" qui existaient à l'époque). En 1953, un pain vaut 48 francs, un oeuf 15 francs et une plaquette de beurre 410 francs. Il n'y a pas de carte bleue, pas de chèques et on paie avec des billets et des pièces. Il y avait même des billets de 10 000 francs ! Avec 1 franc, on pouvait s'acheter des rouleaux de réglisse, des caramels et et des boîtes de coco.
Il n'y avait pas de frigo mais des "glacières" et on met dedans des pains de glace très très lourds pour que ça fasse du froid et que ça conserve la nourriture.
Le dimanche, on met ses beaux habits, "les habits du dimanche" et on se lave avant aux bains municipaux parce que il n'y a pas de douche dans les maisons et on se lave dans la cuisine dans une bassine. Après, on se promène au bord de l'eau et on fait 10 km à pied pour y aller !
C'est un livre très intéressant qui nous explique bien l'époque de nos mamies et papis, surtout les dessins qui nous représentent bien comment c'était. Ce n'était pas pareil mais Alain ne s'ennuyait pas du tout : il joue avec ses copains dans la rue avec des patins à roulettes en fer qui font beaucoup de bruit ! Par contre, le martinet, ce n'était pas vraiment marrant même si Alain l'a eu qu'une fois ! Dans mon école, cette année, on va faire une fête pour les 100 ans de mon école et on va jouer avec des jeux d'autrefois comme les osselets. Je vais voir si c'est bien.
A plus les amis !
jeudi 10 avril 2008.
In Lecture & Cie
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UN EXTRAIT :
Yvan Pommaux et Nicole Pommaux © Ecole des loisirs
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POUR EN SAVOIR PLUS SUR YVAN POMMAUX :
© Ed. École des loisirs
Yvan Pommaux, né à Vichy en 1946 est un auteur et illustrateur de près de soixante-dix ouvrages pour la jeunesse à ce jour qui dessine et écrit avec une même réussite albums et bandes dessinées influencées par la "ligne claire" chère à Hergé. A lire l'article Yvan Pommaux, du noir à la couleur (avec hachures et aplats) écrit en 2003 par Jean-François Massol dans la revue "Lire-Ecrire à l'école".
Nathalie, la maman de Lucien.
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