LITTERATURE DE JEUNESSE

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© Ill. de couv : Sereg - Éd. Ecole des loisirs, 2011

Éditeur : L'École des Loisirs
Collection : Médium

Date de parution : 14 avril 2011



Nombre de page : 266 pages

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DU MÊME AUTEUR

Ma rencontre
avec Violet Park
[+]

Guardian Children's Fiction Price, 2007


Éd. Ecole des loisirs, Coll. Médium, 2010


La fourmilière [+]
Traduit de l'anglais par Cyrielle Ayakatsikas

de Jenny Valentine

Sam, 17 ans, s'est enfuit de chez lui – pour des raisons que l'on devine très graves, mais que l'on ne connaîtra clairement qu'à la toute fin du roman – et vient de se trouver un minuscule studio dans un immeuble délabré au 33, Georgiana Street, dans un quartier populaire de Londres. Ce que ce garçon en fugue, originaire de la campagne anglaise, est venu chercher dans la capitale : la solitude et l'anonymat. Mais c'est sans compter sur Isabel, la vieille dame du rez-de-chaussée qui fait tout pour que les habitants de son immeuble forment une petite communauté.
Difficile donc de faire bande à part quand on habite au 33, Georgiana Street, d'autant plus qu'une petite gamine débrouillarde et bavarde, nommée Bohème, nouvelle locataire avec sa mère de l'appartement du dernier étage, a jeté son dévolu sur son jeune voisin : elle se sent tellement seule, son irresponsable et instable de mère la délaissant, nuit et jour, pour faire les quatre cents coups. Elle a besoin d'un ami, et c'est Sam qu'elle a choisi...

Jenny Valentine, auteur du très remarqué Ma rencontre avec Violet Park, nous offre avec La fourmilière, un roman aussi séduisant qu'émouvant. Quel plaisir de s’introduire dans cet immeuble – pourtant délabré  – du 33, Georgiana Street ! Car ses habitants, tous un peu originaux, y sont vraiment attachants. Et sans en avoir l'air, – notamment grâce aux efforts de l'amicale Isabel –, la solidarité et l'entraide régissent cette touchante petite fourmilière, et on aime ça !
D'ailleurs, c'est tout en justesse que Jenny Valentine nous parle des rapports entre les membres
de cette communauté hétéroclite bien chaleureuse. Et c’est aussi tout en finesse qu’elle évoque plus spécialement l'amitié qui naît entre les enfants, Sam et Bohème, dont on découvre les situations délicates, au fil des chapitres qui alternent leur voix.

En somme, il y a beaucoup d’humanité, et finalement une dose d'optimisme, dans ce roman social mettant en scène des personnages qui, à tout âge, font l'apprentissage de la vie, et tirent ensemble une leçon de leurs erreurs.

« J'étais venu à Londres pour être seul et, finalement, c'était tout l'inverse qui s'était passé. Peut-être que le Dr Bernard O. Hopkins a raison dans la seule page de La Fourmilière que j'ai pris la peine de lire – il y dit qu'une fourmi seule ne peut pas accomplir de grandes choses, mais qu'ensemble elles sont capables de soulever des montagnes ».

Un roman tout en vérité et émotion, à côté duquel il ne faut pas passer !

Cathulu a aussi beaucoup aimé.

Marie.
Jeudi 28 avril 2011.
In Lecture & Cie

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