Copyright © Brian Selznick - Éd. Bayard Jeunesse

Éditions Bayard Jeunesse, 2008

Nombre de pages : 534 pages
Format : 22 x 15 cm
Prix : 17.90 €

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Méliès : Le voyage dans la lune (1902)

Cela fait plus d'un an que j'ai découvert ce petit bijou de roman en mots et en images (grâce à Mlle Orely, merci !), un coup de cœur que j'ai eu très envie sur le moment de vous faire partager, pour finalement oublier de le faire. Mais depuis quelques jours, tout me rappelle à ce magnifique roman graphique qui réussit à rendre un hommage vibrant au cinéma de Méliès !

D'abord, il y a eu la lecture d'une superbe bande dessinée aussi fantaisiste que l'étaient les films de ce grand réalisateur français : Le diable amoureux et autres films jamais tournés par Méliès de Frantz Duchazeau et Fabien Vehlmann ;

Éd. Dargaud - Coll. Long courrier,février 2010

puis le visionnage (partiel) d'un précieux coffret DVD, contenant l'intégralité de l'œuvre (soit près de 13 heures de films quand même !) de cet artiste des plus inventifs.

Éd. Lobster Films - mars 2009

Et enfin, en apprenant la nouvelle de son adaptation cinématographique prochaine par Scorsese, je me suis dit qu'il fallait absolument que je vous présente cet ouvrage fascinant !

L'invention de Hugo Cabret
Titre original : The Invention of Hugo Cabret

de Brian Selznick
– Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Danielle Laruelle –

Âge : à partir de 10 ans

Paris. 1931. Dans les combles d'une gare, dont il est chargé de remonter les pendules, vit misérablement un jeune orphelin. C'est le touchant Hugo Cabret, qui se trouve, à douze ans, livré à lui-même depuis que son ivrogne d'oncle s'est volatilisé. Ce garçon réussit tristement à s'en sortir, en volant ici et là de quoi vivre... mais aussi de quoi réparer un mystérieux et précieux automate endommagé. Précieux ? Absolument ! Car c'est sur cet homme mécanique, retrouvé dans les recoins du grenier d'un vieux musée, que travaillait, avant de mourir, son père horloger. Hugo, persuadé comme ce dernier, que cet automate, une fois réparé, pourra lui délivrer un message secret, veut tout faire pour réussir à le faire fonctionner.
C'est chez un vieux vendeur de jouets qu'il chaparde une multitude d'objets qu'il démonte pour récupérer maints petits mécanismes dont il a besoin pour ses réparations. Mais un jour le marchand du kiosque à jouets l'attrape la main dans le sac et furieux, lui confisque, le carnet de croquis de son père indispensable à la réparation de l'automate et dont il ne se sépare jamais, en le menaçant même de le brûler...
Cette rencontre entre ce vieillard et ce petit garçon solitaire, si elle ne débute pas sous les meilleurs auspices, va devenir, grâce à Isabelle, une petite fille justement élevée par ce vieux marchand de jouets qu'elle appelle « Papi Georges », une rencontre extraordinaire...

© Brian Selznick - Éd. Bayard Jeunesse

« Ne tournez pas la page trop vite ! Imaginez d'abord que vous êtes assis dans le noir, comme au cinéma avant le début d'un film...». Les premiers mots introduisant L'invention de Hugo Cabret avertissent d'emblée son lecteur : il faudra lire ce roman graphique atypique comme l’on regarde un film... des débuts du cinéma. En effet, le récit de Brian Selznick est envahi de bout en bout par de splendides crayonnés en noir et blanc, occupant de nombreuses double-pages au cadre noir, qui tels les différents plans d’un film, forment de véritables (et superbes) séquences cinématographiques muettes qui se déroulent au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages… Il n’y a rien qu’à voir les premiers plans de cet ouvrage : une splendeur ! Et si j'ai été éblouie par cette forme cinématographique du récit, j'ai aussi été émerveillée par la magie que renferme L'invention de Hugo Cabret, celle, évidemment, du cinéma de l'enchanteur Georges Méliès...

© Brian Selznick - Éd. Bayard Jeunesse

A découvrir, le site officiel de The Invention of Hugo Cabret :
www.theinventionofhugocabret.com

Marie.
Mardi 23 mars 2010.
In Lecture & Cie